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254 TESTAMENTS ENREGISTRÉS AU PARLEMENT DE PARIS (494)
léguant pour la fbrnie une somme de dix livres Tournois. Marquise n'accepta point cette situation et revendiqua l'héritage maternel; le 2 4 décembre i4n, Jean de Combes, procureur au Parlement, au nom des exécuteurs testamentaires d'Alix de Cournon, Ct abandon à la dame d'Aigrefeuille de l'hôtel de l'Aiguille, près du Puy, lui laissant le soin d'acquitter toutes les charges de la succession (Arch. Nat., x2* 11, fol. i42 v°, i43 r°, i48 r°, 149 r°! x2* 12> f°-* 1!^8 r°, 167 v°> -97--02, 2.33; xic 94, 99, 102).
k tous ceulx qui ces presentes lettres verront, Pierre des Essars, chevalier, conseillier, maistre d'ostel du roy nostre sire et garde de la prevosté de Paris, salut. Savoir faisons que par devant Jehan Preu-domme et Jaques de Mes, clers notaires jurez du roy nostre dit seigneur en son Chastellet de Paris, fut presente noble dame, madame Alips de Cournon, dame du Godet, vesve de feu noble homme monseigneur Lambert, jadis chevalier, seigneur du dit lieu du Godet, enferme de corps, toute voyes saine de pensée, de bon et vray entendement, si comme elle disoit et de premiere face apparoit, attendant et saigement considerant que briefs sont les jours de toute humaine creature, et qu'il n'est chose plus certaine de la mort ne moins certaine de l'eure d'icelle, et pour ce, tandiz que sens et raison gouvernent sa pensée et son entendement, elle, non voulant deceder de cest mortel monde intestate et des biens temporelz que Nostre Seigneur lui avoit et a prestez en cest siecle ordonner par maniere testamentaire, fist, constitua et ordonna son testament et ordonnance de derreniere vou-lenté, ou nom du Pere, et du Filz et du benoit saint Esperit, amen, en la maniere qui s'ensuit :
Et premierement, elle, comme vraye et bonne catholique, recommanda son ame, quant de son corps départira, à Nostre Seigneur Jhesu Crist, Nostre Sauveur, createur et rédempteur, à la benoite pucelle Vierge Marie sa mere, à monseigneur saint Jehan Baptiste, à monseigneur saint Michiel l'angle, à monseigneur saint Jaques et à toute la benoite court de Paradis.
En après, elle voult et ordonna ses debtes estre paiées et ses torfais amendez par ses executeurs cy après et dessoubz nommez.
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